When viewing the work of Eric Clement, there are waves of nostalgia and a strong sense of familiarity; however, the final product is a completely unique creation. An infusion of comic books, graffiti, childhood stock characters, and brand imagery permeates his work, and through a variety of mediums and installations, Clement contributes an unparalleled element to the Montreal art scene.

 

Excentris Mural, 2014

 

Clement’s work tends to present a variety of disjointed images that, when compiled, create a narrative or storyboard. These images may exist in separate components, such as in “Streets is Watching,” where the viewer has the creative freedom to connect the images and produce their own story. In “Bedtime Stories,” the images exist alongside each other on a single panel, producing a more linear story. Although Clement utilizes various mediums, both of these pieces are acrylic on wood panel.


The titles and themes in “Streets is Watching” comes from the lyrics of a New York MC, Thirstin Howl III.  Clement, who is also an MC and has been performing hip hop for nearly 13 years, finds that “the word play in hip hop translates really well into the realm of visual art, and it also tends to be fairly open-ended”. While he finds significant value in art that allows for the viewer to create an individual interpretation, Clement seeks to provoke certain questions, such as how much of our culture’s art takes place in the street? Does art in the street become increasingly about being in the public eye?

A infinite amount of interpretations could emerge from “Streets is Watching,” as some of the images appear to be completely random, such as the panel with a single die and the word “NO,” or the panel consisting of rocks and shrimp. Despite the imaginative and vague nature, the images are still rooted in a familiar reality.

 

 

 

"Streets is Watching"

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While “Streets is Watching” is relatively ambiguous, Clement had a more specific story when he created “Bedtime Stories.” Using visual story elements, the viewer is able to follow the narrative from image to image. Clement describes the piece as a story of mankind: “We evolve as a species; we spend our time on this planet in conflict; we improve and develop more effective technology to kill each other, but in the end, are we just fighting for a new beginning?” Visually, the work is inviting and playful, but it still contains additional layers of meaning that may slightly, or significantly, alter with each viewer.

 

 

"Bedtime Stories"

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With his studio located in his apartment, Clement is able to organically develop ideas from his home, despite being pretty sure that his artistic experiments are costing him on his damage deposit. Clement’s series typically grow from a simple idea that develop through an ongoing stream of consciousness, which he says occasionally “means [his] wife has to edit out the bad ones.” The resulting outcomes are distinct in their visual presence and thought-provoking in their underlying elements, in which Clement says he is “trying to have fun and mesh more anecdotal ideas with more complex editorial work.” Station 16 is thrilled to have Eric Clement’s work in the gallery and cannot wait to see what more is to come.

 

 

Lorsqu’on regarde les oeuvres d'Éric Clément, on ressent des relents de nostalgie et de familiarité; toutefois, le produit final est une création complètement unique. Une infusion réunissant la bande dessinée, le graffiti, les personnages de notre enfance et la typographie. À travers une variété de médiums, Clément amène un élément avant-gardiste sur ​​la scène de street art montréalaise.

 

 

Le travail de Clément tend à présenter une variété d'images qui, mises ensemble, créent une trame narrative. Ces images peuvent exister en tant que composantes séparées, comme on l’observe dans Streets Is Watching, où le spectateur a la liberté de connecter les images comme il le souhaite et ainsi produire sa propre histoire. Dans Bedtime Stories, les images cohabitent, côte à côte, sur un seul panneau et produisent donc une histoire plus linéaire. Bien que Clément utilise différents médiums, ces deux pièces sont composées d’acrylique sur bois.

 

 

Le titre de l’œuvre Streets is Watching est inspiré par les paroles d'un MC de New York, Thirstin Howl III. Clément, qui est également MC ainsi que performeur hip-hop depuis presque 13 ans, affirme que « le jeu de mot dans le hip-hop se traduit très bien dans le domaine des arts visuels et il a aussi tendance à être assez ouvert. » Alors qu'il trouve une valeur significative dans l'art qui permet au spectateur de créer son interprétation personnelle, Clément cherche à provoquer certaines questions chez celui-ci, telles que : quelle part de l'art de notre culture a lieu dans la rue? Est-ce que le street art est principalement dédicacé au public qui le voit ou est-il fait simplement grâce à la volonté artistique de son créateur?

 

    

Détail de "Street is Watching

 

Une panoplie d’interprétations peut émerger de Streets is Watching, dont plusieurs des images présentées paraissent être complètement aléatoires, comme, par exemple, la partie où l’on peut lire le mot « NO », ou encore celle où l’on retrouve des roches et une crevette. Malgré la nature imaginative de l’intégration de ces éléments disparates à la composition, ces images sont enracinées dans une réalité qui nous semble familière.

 

Détail de "Streets is Watching"

 

Alors que Streets is Watching se veut relativement ambigüe, Clément a une histoire plus spécifique en tête quand il crée Bedtime Stories. Grâce aux divers éléments de la trame narrative visuelle de l’oeuvre, le spectateur est capable de suivre l’histoire d’image en image. Clément décrit cette œuvre comme étant une histoire de l'humanité: « Nous évoluons comme une espèce; nous passons notre temps sur cette planète en conflit; nous améliorons et développons une technologie toujours plus efficace pour tuer l'autre, mais à la fin, luttons-nous simplement pour un nouveau commencement? » Visuellement, le travail de l’artiste est invitant et ludique, mais il contient également des niveaux plus profonds de signification, ces derniers variant selon l’interprétation du spectateur.

 

 

 

Ayant son atelier au cœur de son appartement, Clément débute généralement ses séries par une idée simple qui se développe grâce à un flux continu d’imagination, dont les « mauvaises idées sont filtrées par sa femme ». Les résultats sont distincts dans leur présence visuelle et intrigants dans leurs composantes sous-jacentes. Clément dit qu'il « essaie d’avoir du plaisir et de mixer des idées anecdotiques avec du travail plus complexe. » La galerie Station 16 est ravie d’exposer des oeuvres d'Éric Clément et est impatiente de voir ce que l’artiste lui réserve pour le futur.