Station 16 Gallery is thrilled to present a new solo exhibition by American artist Scott Listfield highlighting a selection of his signature hyperrealist, dystopian paintings. In addition to this Montreal première, Station 16 Gallery has launched a new limited edition archival pigment print with silkscreen accents based on one of the works in the exhibition titled Graffiti City. The vernissage was held on July 13th at Station 16 Gallery and the exhibition will run until August 5th 2017.
Artist: Scott Listfield
July 13th - August 5th 2017
Vernissage: July 13th, 6:00 PM - 9:00 PM
In his paintings, Scott Listfield skillfully reconstructs the world around us, projecting an abstract yet familiar future onto his canvas. Ubiquitous throughout Listfield’s paintings is the observer/astronaut character. Whether the astronaut protagonist is located in a dilapidated urbanized landscape or in the alienating natural world, the scene is always tinged with pop-culture icons, corporate logos, and subtle science fiction references. Each of his paintings can be situated within a larger story - an eerie, but beautiful, fantasy-like narrative. Listfield’s paintings ultimately depict the very possible future of a devastated Earth by holding a mirror up to the present. The astronaut, meant to be an explorer of the present, can easily be transformed into a visitor from space of a future generation, deploying warnings about the environment in an elegantly disheartening manner.
There had long been the possibility that we would, in the year 2001, all climb into spaceships and go live on the moon. Like many of us, Boston-based artist Scott Listfield grew up watching television shows and movies that fostered a space-age perception of the future that has yet to be met. After studying art at Dartmouth College, Listfield spent some time abroad prior to settling down in his hometown of Boston. The lone astronaut figure became emblematic of his travels and the feeling of being lost somewhere new.
Scott Listfield has been featured in Juxtapoz, Wired Magazine, the Boston Globe, and New American Paintings. His work has been exhibited in Los Angeles, Chicago, London, New York, San Francisco, Miami, Boston, and now here in Montreal.
“Stanley Kubrick's 2001: A Space Odyssey was released in 1968, well before I was born, so I have no firsthand knowledge of how it was received. I don’t know if people really believed we'd be living in space in 2001, if we'd have robot butlers and flying cars, geodesic lunar homes, and genetically reconstituted dinosaurs helping or eating us. But from Lost in Space to the Jetsons to Jurassic Park, it seems that popular culture has fostered this space-age perception of the future. Generations raised on these TV shows, movies, comic books, and novels are now grown and living in a future filled with mini vans, Starbucks, iPads, and Hip Hop videos. In many ways, the year 2001 failed to live up to expectations. And yet the world today is peculiar in ways unimagined in 1957, when Sputnik was launched, or in 1968, when 2001 was released, or even in 1994, at the dawn of the internet. The present is in fact a very unusual place, and it's strangest in the ubiquity of things we take for granted. The astronaut in my paintings is simply here to explore the present.” – Scott Listfield
La Galerie Station 16 est ravie de présenter une nouvelle exposition solo de l'artiste américain Scott Listfield mettant en vedette une sélection de ses toiles dystopiques et hyper-réalistes. Cela marquera la première exposition de Listfield à Montréal. La Galerie Station 16 offrira aussi une nouvelle impression numérique avec accents de sérigraphies en édition limitée basée sur une des œuvres de l’exposition, Graffiti City. Le vernissage a eu lieu le 13 juillet à la Galerie Station 16 et l'exposition se déroulera jusqu'au 5 août 2017.
À travers ses tableaux, Scott Listfield reconstruit le monde qui nous entoure, projetant un avenir abstrait, mais familier sur ses toiles. Omniprésent dans ses œuvres est le personnage de l’observateur/astronaute, qu’il soit situé dans un paysage urbain délabré ou dans un monde naturel. La scène est toujours agrémentée d'icônes de culture pop, de logos d'entreprises et de subtiles références à la science-fiction. Chaque tableau peut être situé dans une histoire plus vaste, dans un récit étrange, mais magnifique. Les peintures de Listfield représentent l'avenir très possible d'une Terre dévastée en tendant un miroir au présent. L'astronaute, destiné à être un explorateur du présent dans les tableaux, peut facilement être transformé en visiteur venant d'une génération future, qui lance des avertissements sur l'environnement d'une manière élégamment décourageante.
Pendant longtemps, il y a eu la possibilité qu’en 2001, nous embarquions tous dans des vaisseaux spatiaux pour aller directement sur la Lune. Comme la plupart d'entre nous, l'artiste Scott Listfield, basé à Boston, a grandi en regardant des émissions de télévision et des films qui évoquaient un avenir dominé par l’ère spatiale, un futur qui n'a pas encore pris forme. Après avoir étudié l'art au Collège Dartmouth, Listfield a passé un certain temps à l'étranger jusqu'à ce qu'il décide de s'installer finalement dans sa ville natale de Boston. La figure de l’astronaute solitaire est devenue emblématique de sa propre exploration, de l’impression d’être perdu dans un nouveau milieu.
Scott Listfield a été présenté dans Juxtapoz, Wired Magazine, Boston Globe et New American Paintings. Son travail a été exposé à Los Angeles, à Chicago, à Londres, à New York, à San Francisco, à Miami, à Boston, et maintenant à Montréal.
« Le film de Stanley Kubrick, 2001 : l'Odyssée de l’espace a été diffusé pour la première fois en 1968, bien avant que je sois né. Je ne sais pas si à l'époque les gens croyaient vraiment que nous vivrions dans l'espace en 2001, ou si nous aurions des majordomes-robots, des voitures volantes, des maisons lunaires ou des dinosaures génétiquement reconstitués. De Lost in Space, aux Jetson, jusqu'au Parc Jurassique, il semble que cette perception d’un avenir dominé par l’ère spatiale était entretenue par la culture populaire. Les générations élevées en regardant ces émissions de télévision, films, bandes dessinées et romans sont maintenant des adultes et vivent dans un monde rempli de mini-fourgonnettes, Starbucks, iPad et vidéos Hip Hop. À bien des égards, l'année 2001 n'a pas répondu à leurs attentes. Et pourtant, le monde d'aujourd'hui était inimaginable en 1957, lorsque Sputnik a été lancé, ou en 1968, durant l'Odyssée de Kubrick, ou même en 1994, à l'aube de l'Internet. Le présent est en fait un lieu très insolite. Ce qui est le plus étrange réside dans l'omniprésence des choses que nous considérons comme acquises. L'astronaute dans mes tableaux est ici pour explorer le présent. » - Scott Listfield